Dur dur de vivre de la musique

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Bruno Chaza
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Dur dur de vivre de la musique

Message : # 6341Message Bruno Chaza »

Bonjour à tous, je transfère un texte qui est paru sur un blog à méditer !
Courage à la personne qui vit ces difficultés, par respect pour autrui, et n"ayant pas les moyens de la joindre, je voulais juste mettre l'accent sur les difficultés inhérentes à la vie du musicien. Courage à cette personne que je ne cite pas, et je lui souhaite tout le bonheur du monde car oui, sa vie est précieuse et son témoignage est gage de fierté, courage à toi.


Bonjour,

Je suis une femme de 39 ans, divorcée, 2 enfants à charge de 12 et 6 ans. En 1988, j’ai entamé à Bordeaux une carrière de chanteuse de jazz. Ça a plutôt bien fonctionné pendant une quinzaine d’année : des concerts, deux albums, beaucoup de stages et d’enseignement du jazz vocal. Je m’étais faite une réputation dans le sud ouest. Je n’ai jamais dépassé le succès d’estime. J’ai donné beaucoup d’amour de l’art et d’énergie à cette carrière, tout en refusant de renoncer à ma vie de famille. Cela semblait vouloir fonctionner correctement ainsi, sans gloire médiatique, avec ce qu’il fallait pour vivre et réinvestir dans les nouveaux projets. J’étais intermittente de spectacle.

Puis en 2000, pendant ma deuxième grossesse, clash dans mon couple. Sale divorce, dépression, lutte pour la survie : mon état de santé ne me permet plus de faire face à mes commandes, je refuse les concerts et les engagements pédagogiques, et je refile le bébé à des collègues chanteuses du cru. On fait donc d e moins en moins appel à moi, mais je me débrouille pour sortir mon deuxième album en 2001, et surfe sur la vague des bonnes critiques qui me permet de vivoter de concerts jusqu’en 2003. A la fin de cette année-là, on me propose des opportunités d’enseignement du jazz vocal dans une école parisienne. Je prend cela comme un coup de pouce du destin, et vient m’installer près de Paris avec mes enfants et l’homme avec qui j’ai refait ma vie en 2002. Nouveau coup dur : les revenus de ces cours ne suffisent pas à mes charges, et mon compagnon, musicien professionnel ayant travaillé avec des artistes français réputés et aux Etats Unis, sombre dans une grave dépression suite à une surdité brusque, accident de carrière courant dans la vie d’un batteur. C’est du Zola, penserez vous, mais c’est du « Zola ordinaire ».

Ce genre de déchéance est courant chez nombre d’artistes qui ont commencé leur carrière dans les années 80 en apprenant à dépendre d’un statut d’intermittent du spectacle qui semblait acquis. C’était le piège. Nous avions le bonheur et le luxe d’être soutenu par l’état dans l’exercice de notre métier. Pas de quoi forcément faire un emprunt pour acheter une maison, car dans ces métiers tout ce que l’on gagne est réinjecté dans de nouveaux projets qu’il faut promouvoir soi-même, quand on fait partie des 80% d’artistes non signés, sans agent. Mais le bonheur de donner sans compter, dans un monde déconnecté des réalités sombres qui se profilaient, voué à notre plaisir de jouer et au plaisir que l’on donnait aux auditeurs. Nous ignorions, pauvres adulescents, que nous dépendions du bon vouloir du prince.

Aujourd’hui, le prince en a assez de donner pour nous. Nous avons quarante ans et nous ne savons être que des ménestrels.

J’ai dû réagir, vite : j’avais mes deux enfants et cet homme perdu à nourrir, soutenir, aimer. Un ami, - merci encore-, m’aide à décrocher un poste de secrétaire dans l’entreprise où il est ingénieur informatique. En trichant sur le CV, et avec ma pratique de l’ordinateur pour démarcher et vendre mes projets, j’y arrive.

L’adaptation est terrible, mais il faut que je tienne bon. On compte sur moi. Enfin, les enfants, car mon compagnon ne compte plus sur rien, il est à la dérive.

Je vis le « stupeur et tremblements » d’Amélie Nothomb. J’apprends qu’une femme se ferme sa gueule dans le monde du travail traditionnel. C’est cuisant quand on a été habituée à être reçue avec des bouquets de fleurs dans les loges de ses divers lieux de concerts. J’apprends que si on est pas trop moche, il vaut mieux mettre une tenue de souris grise si on ne veut pas être harcelée. Et si l’on accepte pas les blagues à la cantonades de ces messieurs complices, on est une bêcheuse qui ne se prend pas pour n’importe qui. Sans compter l’animosité des autres femmes qui vous trouvent un je ne sais quoi d’agaçant dans votre manière d’être.

On apprend à faire des choses inutiles, à gaspiller des masses astronomiques de papier et à être payée pour ne rien faire de longues journée, puis à être harassée de travail qui est à rendre « hier » pour des gens charrettes qui se prennent pour des génies qui ne savent travailler que dans l’urgence.

Bon. On s’accroche. Premier CDD reconduit. Et au bout de la deuxième tranche de six mois, je n’en peux plus. Je ne reconduis pas. Je me sens glisser à nouveau dans la dépression, il faut que je retrouve un job où je me sente utile. Mais qu’est-ce que je sais faire ? Chanter, enseigner le chant, écrire des textes de chansons, composer, et parler de musiques. C’est déjà pas mal me direz vous. Mais un an de traitement ordinaire de la femme secrétaire, cela a suffit à me faire perdre toute confiance en mes aptitudes créatrices. Même si j’ai des contacts avec des musiciens en vue, je suis totalement déconnectée du milieu. Je ne fonctionne plus comme eux. Et le monde du show biz avec ses faux semblants, ses fausses valeurs, me terrorise carrément maintenant. Bref, elle est perdue, la fille.

Après quelques mois à chercher à nouveau du travail, tout en ayant réussi à décrocher quelques heures de cours dans une association, je dois constater que mon CV ne suscite pas l’intérêt des annonceurs de l’ANPE. Trop chaotique, trop atypique. Je ne sais pas si je dois parler de mes activités artistiques (vous allez vous ennuyer chez nous, madame) où bien passer pour une mère au foyer qui veut reprendre sa vie professionnelle sur le tard ( mais avec vos enfants, comment allez vous vous organiser).

En fin de droits, je viens d’être recrutée par une entreprise de distribution des annuaires France Télécom sur le 94. Pour distribuer 540 annuaires, en mettant à disposition de l’entreprise mon propre véhicule, je suis rétribuée 41 euros bruts. A la fin de la première journée, j’en ai distribué 200, dans des quartiers où j’ai eu peur, et où l’on m’a abîmé ma voiture. Je rentre crevée. Je fais le calcul, il me faudra encore deux jours pour terminer ma distribution des 540. Trois jours à plus de huit heures quotidiennes pour gagner un peu plus de 32 euros. Il fait froid, il neige, il pleut, je dois monter les étages chargée, faire signer les abonnés pour preuve de ma distribution, rédiger des avis de passages en cas d’absence, avec les doigts et l’encre du stylo gelés.

Je décide de mettre un terme à l’expérience. J’ai un rendez vous pour un poste de secrétariat cet après midi. Je me demande encore quel type d’entreprise filoute est intéressée par une jeune quadragénaire avec un CV comme le mien. Mais j’irai quand même.

J’ai un peu discuté avec les autres personnes engagées comme moi à la distribution des annuaires. Ils ont mon âge et plus, beaucoup plus parfois.

Quand je dis que je démissionne, le regard s’abaisse. Ils aimeraient eux aussi, mais n’ont ni mon espoir, ni mon inconscience, ni mon orgueil. Il y a donc plus brisé que moi. J’ai eu envie de leur demander leurs coordonnées, de venir les filmer avec mon caméscope et de les faire parler de ce qu’ils vivent. C’est monstrueux cette détresse qui fait accepter tous les esclavages. Mais je n’ai pas pu leur soumettre mon idée, nous n’étions pas seuls, je risquais de les compromettre, et ils sont repartis vers leurs pauvres vieilles voitures toutes propres parce qu’on leur a dit qu’il fallait soigner l’image de marque.

Nous sommes sous Louis XV.

Le prochain monarque va se vouloir humaniste et sa décapitation sera orchestréedé par ceux là mêmes qui nous piétinent aujourd’hui.

Je me souviens de mes livres d’histoire.

Je veux me battre, y croire encore. Vous verriez mes enfants quand ils sont beaux et enjoués ! Mais quel monde ai-je à leur offrir ?
Dernière modification par Bruno Chaza le 16 nov. 2007, 11:35, modifié 1 fois.
khan
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Message : # 6351Message khan »

Hé bé !! :oops: c'est d'une tristesse et d'une verité ,mis à part le coté feminin ,ça pourrait etre le vécu et les angoissses de n'importe quel musicien(intermittent notamment comme moi ,en fait ) ,Que dire ,que cest dur evidemment ,que c'est injuste surement ,que c'est perdu d'avance ,je crois pas ,une chose donc je sois sur c'est que 20 ans ou plus d'intermittence c'est pas le confort contrairement à ce que l'on croit ,ça developpe des qualités d'adaptation et de volonté ,donc elle fait preuve apparemment ,il faut autant que possible garder la foi et se dire que survivre dans un milieu hostile et instable comme la musique ,ça donne des capacités precieuses dans d'autres domaines ;meme si evidemment ,on a plus le bonheur de pratiquer son art ,c'est arrivé à un pote zicos ,accident ,ne peut plus pratiquer l'instru ,fait une formation info et maintenant s'occupe (au bout d'un moment de galere quand meme ) de formations en info dans le metier de spectacle ,c'est pas simple mais possible ,lui avait pas de famille à charge ,ça simplifie forcement ,j'imagine ,moi la famille ,la maison à payer ect.. ce serait la grosse galere ,mais bon j'ai fait des choix ,le pire serait de croire qu'a 40 ou plus ,on a plus la moelle pour y arriver ,essayer de rester positif malgré tout ,meme si comme les autres ,je peux plonger ,alors j'espere que mon entourage viendra à la rescousse dans ce cas . :roll:

Je lui souhaite de pouvoir rebondir et de peut etre reconnecter la zik assez rapidement .

Ps : ça me fout le bourdon ce post.
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binuche
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Message : # 6354Message binuche »

:x
Arrêtons nous à un feu rouge et écoutons ce qui passe dans les bagnoles : toujours pareil et pas vraiment créatif. Dans la majorité des cas la musique est juste un produit de consommation conçu à la manière d'un médicament. C'est à dire un produit permettant d'oublier sa vie de m****. Toujours joyeux et entrainant. Il suffit d'écouter radio sébum (nom générique pour moi), la bonne humeur frise presque tout le temps l'hystérie.

Vivre de sa musique est une gageure sans revenu d'appoint : il faut s'organiser dès le départ, par exemple en trouvant un job à mi-temps, et si possible avec une compagne ou un compagnon travaillant dans un autre domaine, car c'est lui/elle qui assurera derrière.

Deux artistes sous le même toit... Impossible à l'heure actuelle. Ca parait horrible mais c'est le cas.

Le problème de la perrenité est important. Quand on est jeune ça coule tout seul mais avec le temps on se rend compte qu'il faut être vraiment sérieux et organisé. Investir dans sa retraite, je commence à y penser...(perp, assurance vie ?)
@+ et à suivre
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xumun
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Message : # 6356Message xumun »

ça c'est le propre de beaucoup de métiers aujourd'hui pas uniquement la musique :x
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Mr.LeBelge
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Message : # 6359Message Mr.LeBelge »

Bien triste tout ça....

Mais le plus triste la-dedans c'est qu'un cas comme ça c'est d'un banal... et que ça n'existe pas que dans le monde du spectacle....

Le XXI° siècle est le siècle de l'escalvagisme dissimulé sous le mot "travail" :(
madogs
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Message : # 6366Message madogs »

très touché par ce témoignage et vos expériences !
En échange, je fais par de la mienne....

J'ai 31 ans, je n'ai jamais eu le courage et/ou les opportunités et/ou le talent... pour me lancer à fond dans la musique mais j'y pense de plus en plus...
Mais je dois bien avouer que vos expériences ne me motive guère à suivre cette voie.
D'un autre côté, malgré mes études "classiques" réussie avec succès ma seule perspective d'avenir professionel à la place que j'occupe en ce moment, c'est le chômage à la fin de l'année si mon contrat n'est pas reconduit (s'ils trouvent un frontalier d'accord de bosser pour moins... :D ).

Bref, cela devient difficile dans bcp de domaine, et cotiser toute la vie pour n'être même pas sûr de toucher la retraite, n'est pas très motivant...

Gardons au moins la foi pour la musique, et avec de l'optimisme je suis sûr que l'on trouve un peu de soleil au quotidien.
"le talent c'est d'avoir envie de faire quelque chose, tout le restant, c'est de la sueur." Brel
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Papiboy
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Message : # 6368Message Papiboy »

Trés triste en effet, et quand même pas banal, car la pauvre elle a tout qui lui tombe dessus ....

Papi !!!
doc_sam
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Message : # 7731Message doc_sam »

Peu banal helas non :( c'est un cas trop courant helas ... le systheme des intermitents incite les musiciens à cachtonner , des fiches de paye, s'il y a bien un metier ou les fiches de paye sont rares , c'est bien celui ci , combien d'entre nous ont leurs heures , combien d'entre nous se refugient dans la formation , le statut d'intermitent ne compte pas les heures de travail sur l'instrument ,l'investisement du materiel etc .. les politiques n'ont toujours pas compris qu'on ne peut pas quantifier l'art .

Heureusement , il nous reste manman sacem , tata adami et oncle spedidam mais pour ceux (celles ) qui ne composent pas ou ne sont pas édités , c'est la galere assurée.

Ce temoignage m'emeut et me scandalise à la fois car des exemples de ce genre , on en voit trop ...
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Thob
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Message : # 7734Message Thob »

dur dur... :roll: J'avais raté ce message. C'est vraiment touchant... :(
basste
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Message : # 7744Message basste »

:wink:
Dernière modification par basste le 19 nov. 2007, 19:22, modifié 1 fois.
carole.riff
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réponse de l'auteur du texte

Message : # 16654Message carole.riff »

Bonjour,
Tombée par hasard sur mon vieux texte.
Le texte ci-dessus à été mis en ligne par Karl Zéro qui m'avait demandé l'autorisation pour cela, et qui l'a enlevé quand je lui ai demandé.
J'assume ce que j'ai vécu avec d'autant plus de fierté que j'ai aujourd'hui dépassé tout cela, et que ma force a été démultipliée par les victoires remportées sur l'adversité.
Ce qui m'agace profondément, ce sont les plaintes genre "la pauvre" et "dur pour elle". C'est exactement le contraire de ce que je voulais susciter.
Je voulais dénoncer très fort des faits qui sont intolérables, et que nous tolérons de fait tant que nous avons honte que cela nous arrive.
Et les plaintes misérabilistes nous enferment dans nos malheurs.
Les artistes ont honte, mentent, trichent sur leurs détresses et leurs épreuves, et c'est pour cela qu'ils les subissent.
Comme une punition promise d'avoir eu trop longtemps une belle vie de cigale. Pfff..foutaise de politicard....
Et celui qui veut dénoncer la situation est stigmatisé dans son malheur. "La pauvre"...moi je suis à l'abri de ça, hein, dis, parce que j'ai pas la maladie du malheur, hein, m'man?..
Avec la plainte et le misérabilisme, on enferme ceux qui souffrent dans leur condition, on les met en quarantaine, et on s'en éloigne de peur de l'attrapper. Comme des bourgeoises à la Croix Rouge.
Chers collègues, en vérité, je vous le dis, cela ne s'attrappe pas!!!
eT JE VAIS BIEN , MERCI. Merci à ceux qui m'ont formulé des encouragements à me battre, en me disant que toute vie est précieuse, dont la mienne.
VIVA LA MUSICA!
Carole
khan
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Message : # 16655Message khan »

Comme je disais plus haut.

Khan:
"une chose donc je sois sur c'est que 20 ans ou plus d'intermittence c'est pas le confort contrairement à ce que l'on croit ,ça developpe des qualités d'adaptation et de volonté ,donc elle fait preuve apparemment "

:wink:

Merci pour la precision Carole
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Mr.LeBelge
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Message : # 16657Message Mr.LeBelge »

Bonjour Carole,

Désolé que le fait de reconnaitre ce passage de ta vie comme difficile te soit contaignant.

Malgré tout, appelons un chat "un chat"... Ce témoignage est bien triste et surement difficile à vivre.
Que de fièrté et de force suplémentaire de pouvoir se remmetre sur pied.
Celà n'a pas spécialement d'importance... ce qui est grave, c'est que cette situation est relativement courante.
Ce témoignage permet aux personnes qui veulent se lancer dans le monde du spectacle de voir que tout n'est pas simple et facile.
Ce témoignage permet également à ceux qui vivent de ce métier de remettre les pieds sur terre et de leur redonner un peu de hargne pour continuer....

Bref, merci à toi d'avoir partagé ce moment de vie et toutes mes félicitations pour la suite que tu y as apportée ;)
farid601
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Message : # 16660Message farid601 »

j'avais moi aussi zappé ce post :? ,une histoire touchante... qui touche a peu près tout les corps de metier, et avec la politique ultra liberaliste mis en place depuis quelque années nous devenons tous petit à petit des intermitants du monde du travail... :z1i: laisseront nous faire encore longtemps...
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Timon
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Message : # 16661Message Timon »

Cette tranche de vie, telle que décrite, est tout de même rude

Ne t'offusque pas de la compassion, ce monde en manque tant

Je suis content pour toi si ta barque est à flot :wink:
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